Ruban Rose, Dentelle Noire (1)

 

A Adèle Exarchopoulos, actrice française

 

De Dessous Chics

En Voiles Impudiques

Soulevés, dévoilés

Tu apparais !

 

Jarretelle claquant

Dans ma tête

Face au Vent

Comme un Étendard Amoureux

Je parcours tes Jambes

D’un Regard Assidu

 

De Contrats Résiliés

En Bas Noirs Résillés

Tu avances

Fragile comme un Bas de Soi 

 

Pudeur des Sentiments

Paravent Transparent

Sur Fond de Soie

Entre Dentelles et Rubans Roses

Tu me pousses Hors Limites

Comme un Coup de Sirocco

 

De Dessous chics

En Talons Aiguilles

Tu transperces mon cœur d’homme

D’un Délicieux Supplice !

 

Lentement

De Souffles Courts

En Courts-Circuits

Sans Remords ni Regrets

Je te taquine ma Muse

 

Je me laisse alors emporter

Par un Flot de Sentiments pour Toi

Nos Coeurs de Passion effrénée

Partent Joyeux au Tourment

 

Deux Êtres Vivants, et bien Vivants !

Unis dans la Liberté de s’Aimer

Pour le Meilleur et pour le Dire !

Là est le Sens de la Vie !

Là est le Sens de la Vraie Vie !

 

© Jean DORVAL, le 07 août 2016, pour LTC Poésie

 

(1) D’après la Chanson Les Dessous Chics (Zénith 88) de Serge Gainsbourg, in l’album Le Zénith De Gainsbourg

 

© Crédit photos : fullhdpictures.com

 

Carole en Corolles (1)

 

 

A Carole Bouquet, actrice française

 

Carole en Bouquets de Corolles

Hôtesse de mon corps

Tu es Femme

Et je suis homme

 

Être-Fusion

Sensible à mon Offrande

Lentement en moi tu déverses

Toute La Lumière des Collines

Comme au Jour de mon Baptême

 

Tu es le Ruisseau Sauvage

Où se fondent mes Crues Sentimentales

En Toi, je suis à contre flots

Sans retenue ni contrainte

 

Ô Mer de Pétales en Dédale

Songe Profond

Espace d’Alliance Éternelle

Tu animes mes Repos

 

La Nuit et les Vents

Ici et Maintenant

Ritualisent ta Féminité

L’Ailleurs est en Toi

 

Je pose mon Doigt sur ton Ventre

Tu t’électrises

Et Vénus se Love autour de moi

 

Ta Peau hérissée de Fraîcheur

Tes Mains Chaleureuses

Me poussent à te toucher en Dedans

 

Ton Corps fertile

Comme le Blé roux

Je le mange

Le Plaisir Muet

Se mue en un Unique Cri de Foi

 

Nous sommes Deux Affamés

Qui ne savent qu’être Ensemble

Qui ne savent que se Féconder mutuellement

 

Tu m’offres le plus Beau des Duos

Toisons et Torses ne font plus qu’Un

Nos Violons s’accordent

Et se désaccordent

Pour finalement s’évanouir dans la Lueur du Jour

 

© Jean DORVAL, le 04 août 2016, pour LTC Poésie

 

(1) D’après A son âme (publié en 1586 post-mortem) de Pierre de Ronsard (1524-1585) ; Parce que toi femme, moi homme, Correspondance 1971 – 1998, de Monique Laederach et Jean Pache, publié chez L’aire ; La nuit et les vents in Analogies (1966) et Brouillage in Brûlots parmi les dunes (1990) de Jean Pache

 

© Crédit photos : librarising.com

 

Le Vent-Amant (1)

 

A Nicole Garcia, actrice, réalisatrice et scénariste française

 

Elle s’avance vers lui

Le Vent-Amant dans son Dos

Lèche ses Épaules

Fait plisser son Sari

Le long de ses Hanches

 

Elle s’avance vers lui

Son Bassin se balance lentement

La Lumière oblique de l’Aube

Accompagne le Vol d’une Hirondelle

Perçant l’Azur

 

Elle s’avance vers lui

La Courbe de ses Yeux

Ronde douce et dansante

Fait le Tour de son cœur épris

 

Elle s’avance vers lui

L’Innocence retrouvée

Il ne voit qu’Elle

Elle a la Forme de ses mains

Elle a la Couleur de ses yeux

Elle se confond avec son nombre

 

Elle s’avance vers lui

Elle est endormie sur ses Paupières

Ses Cheveux mêlés aux siens

Perdue dans son Regard Amoureux

 

Elle s’avance vers lui

Elle est son Rêve éveillé

Il rêve qu’il dort pour La voir

Il rêve qu’il se réveille pour La voir

Elle, la Compagne du Vent-Amant !

 

© Jean DORVAL, le 02 août 2016, pour LTC Poésie

 

(1) D’après André Schmitz (1929-2016) in Oiseaux, éclairs et autres instants et Une poignée de jours (1982), et La Courbe de tes yeux, Mourir de ne pas mourir et L'amoureuse in Capitale de la douleur de Paul Éluard (1926)

 

© Crédit photos : fondationladepeche.com

La Morsure (1)

 

A Sophie Marceau, actrice et réalisatrice française

 

Être-Ange, merveilleux Trait d’Union

Ta Musique, Miel de mon âme

Comme une Morsure indélébile

A tatoué ma Peau

 

Le Lilas blanc t’appartient

La Rose rose t’aime d’un Amour sincère

Tandis que la Violette te désire en Secret

 

Quand tu mets ta Tête sur mon épaule

Comment ne pas t’Aimer ?

Comment ne pas vouloir Partager tes Nuits ?

 

L’Orchidée vante ta Perfection

La Renoncule honore tes Charmes délicieux

Et la Jacinthe ne veut que Toi

 

Je vis ta Beauté, je parle ta Langue

Je goutte tes Pleurs en Ovation

Je compte tes Cris de Faim étouffés en Pente douce

 

L’Arum annonce la Fusion

La Rose orange te désire

Tandis que la Capucine rouge brûle d’Amour pour Toi

 

 

Je te tiens par la Main

Le Plaisir Seul ne me suffit pas

Je respire tes Sens

Ton Esprit m’élève

 

Le Camélia rappelle ta Beauté

La Rose rouge t’aime Passionnément

La Rose rouge t’aime à la Folie !

 

Fais un Premier Pas vers moi

Je te choisis

Fais un Second Pas vers moi

Tu me choisis

Fais un Troisième Pas vers moi

Nous nous choisissons

 

L’Amour est une Grâce

Vivons-le pleinement !

 

© Jean DORVAL, le 02 août 2016, pour LTC Poésie

 

(1) D’après A Laure d’Alfred de Musset (1810-1857) dans Premières Poésies (1829) et Mons 10 mai 1978 de Daniel Biga dans Né nu in Né nu, édité par Le Cherche midi (1984)

© Crédit photos : micheldrucker.fr & pinterest.com

Jeux de Mains (1)

 

A Emmanuelle Béart, actrice française

 

Avec mes Mains

Je caresse ta Peau

J’y inscris ces Vers Consacrés

 

Avec mes Mains

J’enlace les Tiennes

Je dessine un Nuage sur ton Cou

 

Avec mes Mains

Je t’étreins avec Passion

Je calme tes Accès de Fièvre

 

Avec mes Mains

Je répands l’Eau sur ton Dos, Ré, Mi, Fa, Sol, lacis-DO

Sans gants, juste le temps d’une photo

 

Mes Mains te vénèrent

En toutes Circonstances

Comme une Pièce de Soierie

Ô Rêverie Féminine

Je suis le Gardien de tes Nuits

 

© Jean Dorval, le 1^er août 2016, pour LTC Poésie

 

(1) D'après Annie Salager, dans Avec les mêmes mains, In La Femme-buisson (1973), Poésie contemporaine de langue française - © Éditions France Loisirs, 1992, page 203

 

© Crédit photos : unifrance.org

Sur la Pointe des Pieds(1)

 

A Emma Thompson, actrice et scénariste britannique

 

En cette chaude Nuit d'Été tombée

Belle Voyageuse traversant les Plaines

Tu marches sur la Pointe des Pieds

Irradiant de Joie jusqu’au Ciel

 

Ambassadrice du Bonheur

Ta Boîte à Rêves

D’où tu sèmes l’Espoir

Trace ton Chemin en Pétales de Proses

 

Dans le Bois aux Marronniers

Dans ton Sillage parfumé

Les Lampions de ta Fête

Se consument lentement

Et je siffle d’Émotion

 

Dame d’Ombres et de Lumières

Tes Seins dessinent sous le Crêpe de ta Robe

De Parfaites Significations

 

Ces Fenêtres ouvertes

Donnent directement sur la Voie Lactée

Et je deviens le Jouet de tes Puissances Sensorielles

 

Les Grillons qui chantent

Dans tes Cheveux cendrés

Pendant que je t’embrasse

Nous jettent un Bon Sort

Pour Nous diriger tout droit

Sur les Chemins de l’Amour

 

© Jean DORVAL, le 31 juillet 2016, pour LTC Poésie

 

(1) D’après Tournesol, Clair de Terre, d’André Breton, 1923. A Pierre Reverdy

Crédit photos : rateyourmusic.com

Comme un Laser en plein Cœur (1)

 

A Marion Cotillard, actrice française

 

Bijou familier et fragile

Issu de la Divine Argile

Bel Oiseau qui m’élève

Tu me plais

 

Chef-d’œuvre déroutant

Montée vertigineuse

Accès direct au Firmament

Aurore naissante

Au Pays des Étoiles

Tu me fais décoller

 

Je suis le Père du Pur Azur

Ta Grâce me va droit au Cœur

Comme un Rayon Laser

 

Ma Belle

Ton Doigt de Fée

Lumineux Guide

Me montre la Direction à suivre

La Tienne !

 

© Jean DORVAL, le 30 juillet 2016, pour LTC Poésie

 

(1) D’après Le doigt de la Femme par Victor Hugo in Les Chansons des rues et des bois (1865)

 

© Crédits photo : vogue.com

 

L’Éden retrouvé (1)

 

A Penélope Cruz Sánchez, actrice, mannequin et designer espagnol

 

La Terre sourit au Ciel Bleu

Rosée et Fleurs recouvrent les Vertes Prairies

Un Merle Moqueur siffle depuis un Buisson

Tandis que passe un Renard en Quête d’une Proie

 

L’Enchantement du Monde

Dès son Origine a fait ressentir toute sa Magie

Mon Cœur palpitant de Joie se fait l’Écho de Mère Nature

 

Dans cet Éden retrouvé

Nue, Elle cueille des Bouquets Multicolores

En Feu d’Artifice

 

Puis gravissant une Pente

Elle s’assit sur la Mousse d’un Arbre

A ses pieds, quelques Champignons la saluent en groupes serrés

 

Devant Elle une Colline baignée de Soleil

Dont les Arbres lèvent les Bras vers l’Horizon

Surplombe une Ravine rebelle

 

Elle chante

Révélant sa Beauté

Brunette sucrée-salée

Dont j’aime la Voix

 

A travers le Bois

Les Ormes forment une Voûte verdoyante

Passant sous ce Fronton Sauvage en souriant

Elle admire le Lointain Paysage

Les Champs alentours restent Muets

 

A ce moment

J’imagine que sans parler

Elle s’approche entre quatre Yeux

Que nos Cœurs battent la Chamade

Que nos Regards croisés font naître

Beaucoup de belles Pensées

A partager l’Un et l’Autre

 

A cet Instant précis

Les Oiseaux disent tout Bas

Et Bien mieux que Nous

Ce que Nous n’osons pas dire

Même en rêve !

 

© Jean Dorval, le 29 juillet 2016, LTC Poésie

 

(1) D’après Promenade à seize ans de Guy de Maupassant, in Des vers (1880)

 

© Crédit photos : leboudoirdesbrunettes.com

 

Ma Rêverie (1)

 

A Agnès Soral, actrice franco-suisse

 

Femme Connue que j’aime

Selon le Film

Tu n’es jamais la même

 

Tu me comprends

Car pour Toi Seule

Mon Cœur est transparent

 

Tu es mon Rêve Familier

Étrange et pénétrant

Ma Balade en Confidences

 

Brune, Blonde ou Rousse

Comme l'Onde

Je suis le Maillot Jaune

De notre Tour de Transe

 

Fraîche Lune

De ton Sein, je suis avide

Tes Yeux de Braise me font fondre

J’embrasse ta Gorge choisie

 

L’un dans l’Autre, à notre Aise

Soyons les Braises

Qui ne s’éteignent plus

 

Ton Lit Follement Voluptueux

Richesse Exquise

Complice de ma Joie

Marie le Satin à la Soie

 

Le Beau Ciel Bleu

Sur nos deux Fronts Heureux

Irradie d’Émotions

Mêlé de Bonheur et d'Attente

 

Le Temps s’arrête

Et l'Air doux

Se joue de Nous

 

Hissant nos Voiles

Nos Regards s’élèvent vers les Étoiles

Saluent nos Épousailles

Immortalisées à Fleur de Toile

 

© Jean Dorval, le 28 juillet 2016, pour LTC Poésie

 

(1) D’après Paul Verlaine in : Mon rêve familier, un sonnet extrait de la première section, intitulée Melancholia, issu de Poèmes Saturniens (1866) ; différents extraits de Chanson pour elles (1891) ; Clair de lune dans Fêtes galantes (1869) ; et Donc, ce sera par un clair jour d'été, dans La bonne chanson, n°19 (1870)

 

© Crédit photos : famousfix.com

 

La Lampe de tes Yeux (1)

 

A Monica Bellucci, mannequin et actrice italienne

 

Sous ce pont où coule la Moselle

Tu te mires ma Belle entre deux Eaux

Ivre de Vivre, Brune Luminescence

Tu me parles du fond de mes Rêves

 

Ta Petite Robe Noire flottant au Vent

Me rend esclave de ton Festin Vainqueur

 

Ange Pensif

Au Regard Captif

Aux Ailes Protectrices

Tu fais éclore en moi une Étoile Filante

 

Par ton Souffle Chaud

Je ressens une Joie Immense

Tension Imminente !

 

Ton Doigt d’où surgit une Lumière Mystérieuse

Me guide hors de ma Brume Quotidienne

Grâce à la Lampe de tes Yeux

Tout s’éclaire enfin

Ton Toucher s’écoule sur moi

En Fines Gouttelettes d’Eau Pure Fraîche

 

Le Firmament Inaccessible d’ordinaire

S’ouvre désormais en Azur et en Partance

 

Je donnerais tout pour Toi

Jusqu’à ma Vie

Je devancerais même l’Éternité

Rien que pour un de tes Baisers

 

© Jean Dorval, le 28 juillet 2016, pour LTC Poésie

 

(1) D’après les poèmes de Victor Hugo : A celle qui est voilée in Les contemplations (1856) et A une femme in Les Feuilles d'automne (1831)

© Crédit photo : celebritywizard.net

 

La Déclaration (1)

 

A Helena Noguerra, chanteuse, actrice, écrivain et auteur de théâtre, belge, d'origine portugaise

 

Madame

Au travers de mes Vers

Je Vous offre tout mon Amour

 

Cette Science Unique

Dédiée aux Tendres Sentiments

Que je n’éprouve que pour Vous

 

Ce Présent Vous est propre

Car nulle autre Dame en France

Ne sert mieux que Vous Ma Poésie

 

Amour, je le confesse

Vous m’avez rendu la Vue

Vous m’avez fait atteindre les Jardins Secrets de l’Olympe

 

Votre Grâce m’a touchée en plein Cœur

Comme un Trait délicieusement décoché

Votre Plaisante Lumière

A dédié mon Esprit tout entier à Votre Cause

 

Vous m’avez ouvert les Yeux

Aiguisé les Sens

Comme une Lame luit

Devant un Feu brûlant

 

Belle Hélène

Comme Thésée

Je rêve de Vous enlever

Alors que Vous dansez devant le Temple d'Artémis

Et de chanter vos Louanges sans Fin

 

Je Vous fais le solennel Serment

De Vous aimer d’avantage

Chaque Jour que Dieu fait

 

Mes Vers Consacrés

Résonnent en Cadence

Ceux que Vous avez faits poindre en moi

Comme l’Aube revient chaque Matin

 

Je Vous les écris comme un Trophée

Comme on s’offre une Première Fois

 

Votre Amour me pique à bon Droit

Je suis résolu à Vous Servir

A devenir Libre

 

© Jean DORVAL, le 27 juillet 2016, pour LTC Poésie

 

(1) D’après le poème Tu m'as rendu la veuë, Amour, je le confesse d’Etienne de La Boétie (1530-1563) in Vers Français (1572) ; et  la chanson La Déclaration de France Gall (1974) (auteur : Michel Hamburger dit Michel Berger, éditeurs : Universal Music Publishing, Sidonie)

 

© Crédit photos : ericboisson.typepad.com

 

Chant de Blé (1)

 

 

A Diane Kruger, actrice et mannequin allemand

 

Blonde Créature des Blés

Chevelure de Lumière

Union de la Terre et du Soleil

Fille Féconde de Cérès

Tu m’éclaires dans ma Nuit

 

Tes Moissons se succèdent

Dans ma tête

Débordant coteaux et plaines

Ta Grande Mer Ambrée

Ondule lentement ses Vagues

 

Ta magnifique Crue d’Or

Chaude de juin

Peu à peu me possède

 

Je puise dans ton Coeur

Un Chant Doré

Celui qui monte vers le Ciel

 

Tes Rayons de Soleil me réchauffent

Et je suis ému de te sentir si Belle

Toi la Semeuse aux longs Bas

Bercée par le Vent, le Soleil et la Pluie

 

Bleu été, Rêve éveillé

Je retrouve à Perpétuité ton Sentier

Là où l’Air Frais baigne ma tête nue

 

Je ne parle pas

Je ne pense plus

Mon Amour Infini pour Toi

Envahit mon âme d’une Impétueuse Fièvre

Je vis de l’Air du Temps

En attendant de te Cueillir

 

© Jean Dorval, le 27 juillet 2016, pour LTC Poésie

 

(1) D’après les poèmes : Le Blé de Jean Jaurès in Poèmes 1921 et Sensation d’Arthur Rimbaud (Mars 1870)

 

© Crédit photos : eskipaper.com/diane-kruger